Patrimoine
La Chapelle de la Fleurancellerie
La Regrippière étant territoire de frontière, les passages du sel y étaient très surveillés par les gabelous. On sait que les Bretons étaient exempts de cet impôt, mais les Angevins par contre le payaient et ils cherchaient à s’en procurer par force.
Il y eut des luttes épiques, et même à cheval, entre les faux-sauniers et le poste de douaniers établi sur le bord du « Champ de Foire ».
On employait diverses ruses pour faire passer le sel en Anjou sans payer la « gabelle ». On venait par exemple de la Chaussaire, veiller chez des amis de « la Ragotière » et vers une heure du matin, on lâchait les chiens avec une serviette pleine de sel, nouée au col. Ils rattrapaient à toute vitesse leurs bons maîtres partis un peu plus tôt.
Après un combat qui eut lieu à « La Fleurancellerie », la famille du rescapé, fit plus tard élever une chapelle de reconnaissance en l’honneur de la Vierge. Ce lieu témoigne des luttes ardentes au sujet de la « gabelle ».
Cette chapelle est un petit édifice, très gracieux, couvert en tuiles et surmonté d’un clocheton ajouré.
En ce sanctuaire, existe une belle Madone en bois, noire, à la physionomie expressive et derrière la chapelle, une fontaine soigneusement maçonnée. Un parc, près de la chapelle accueille de nombreux pèlerins le 15 Août de chaque année, dans un cadre calme et reposant.
La Ducherie et le Pont Romain enjambant la Sanguèze
La Ducherie était jadis traversée par une voie romaine. Il en subsiste encore un barrage, recouvert maintenant par les eaux et de la mousse, et un pont, encore visible.
En juillet 1828, la Duchesse de Berry désireuse de boire un bol de lait dans une ferme, fit halte en ce ravin ravissant. Il lui restait des fonds à distribuer pour le département qu'elle quittait. Elle en aurait rempli dit la tradition, une soupière, et les paysans qui en firent la découverte furent heureux et surpris.
Le Calvaire de la Désirée
Situé en bordure de la route départementale Vallet-Beaupréau et du carrefour de l’entrée de l’agglomération, ce calvaire a été érigé selon l’inscription que l’on peut y lire « Jubilé - Mission 1901 », mais aurait une origine beaucoup plus ancienne.
Le 4 décembre 1929, le calvaire de la « Désirée » est tombé sous les assauts de l’ouragan. Dans sa chute, le christ a été brisé en plusieurs morceaux.
Il fut réparé à l’occasion d’une mission décennale en 1932, puis laissé à l’abandon.
En 2005, le conseil municipal décide à l’unanimité de rénover ce calvaire. Son socle est en granit et la croix en ciment. Le Christ est en fonte. Il est entouré d’une grille périphérique à sa base.